Léon Morillot
Léon Morillot | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (12 ans, 6 mois et 19 jours) |
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Élection | 22 septembre 1889 |
Réélection | 20 août 1893 8 mai 1898 |
Circonscription | Marne |
Législature | Ve, VIe et VIIe (Troisième République) |
Groupe politique | Républicains progressistes |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Paul Perroche |
Maire de Saint-Lumier-la-Populeuse | |
– (35 ans) |
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Conseiller général de la Marne | |
– (23 ans) |
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Circonscription | Canton de Thiéblemont-Farémont |
Prédécesseur | Charles Laurent |
Successeur | Raymond Férin |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Étrepy |
Date de décès | (à 71 ans) |
Lieu de décès | Saint-Lumier-la-Populeuse |
Nationalité | Française |
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Léon Morillot est un homme politique français né le au château d'Étrepy (Marne) et décédé le à Saint-Lumier-la-Populeuse (Marne).
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils d'un ingénieur des mines, directeur de la Compagnie des mines de houille de Roche-la-Molière et de Firminy, Léon Morillot appartient par sa mère à la famille de Chavigné, l'une des plus anciennes du Perthois.
Lauréat du concours général en 1856, docteur en droit, il est auditeur au Conseil d’État, en 1867.
Léon Morillot remplit successivement les fonctions de sous-chef du service des sections étrangères à l'Exposition universelle de Paris en 1867, puis de secrétaire adjoint de la commission française à l'Exposition d'Amsterdam, en 1869 ; enfin, de secrétaire à la commission d'enquête sur le régime économique de la France, en 1870.
En 1870, il est engagé dans les Mobiles de la Seine, il est chef adjoint du cabinet du ministre de l'Instruction publique, Jules Simon.
Après la guerre, il s'installe dans la Marne où il était propriétaire du château de Bussemont et se consacra à l'exploitation de son vaste domaine de Heiltz-le-Maurupt, devenant maire en 1874 de Saint-Lumier-la-Populeuse, où naît son fils Octave en 1878, et conseiller général du Canton de Thiéblemont-Farémont, en 1886.
Il est également administrateur de la compagnie des Mines de Roche-la-Molière et Firminy, dont son père fut longtemps directeur.
Il se présente aux élections législatives du 22 septembre 1889 dans la circonscription de Vitry-le-François où il fut élu au premier tour de scrutin face à Paul Guyot, candidat radical. Aux élections générales du 20 août 1893 fut réélu au second tour de scrutin, le , toujours dans la circonscription de Vitry-le-François face à Charles Tantet, maire du 3e arrondissement de Paris, radical. Au renouvellement législatif du 8 mai 1898 il s'opposa à nouveau à Tantet qu'il battit encore, au second tour de scrutin, .
Il est député de la Marne de 1889 à 1902, siégeant au groupe des Républicains progressistes.
Œuvres
[modifier | modifier le code]- De la condition des enfants nés hors mariage en Europe et spécialement en France, dans l'antiquité, au moyen âge et de nos jours, par Léon Morillot, A. Durand (Paris), 1865 sur Gallica
Pour en savoir plus
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Léon Morillot », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Député de la Marne (Troisième République)
- Député de la cinquième législature de la Troisième République
- Député de la sixième législature de la Troisième République
- Député de la septième législature de la Troisième République
- Conseiller général de la Marne
- Maire de la Marne
- Naissance en juillet 1838
- Naissance dans la Marne
- Décès en octobre 1909
- Décès dans la Marne
- Lauréat du concours général
- Décès à 71 ans